Petit historique du Lycée Jean Giraudoux

Couvent des Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de St-Augustin de 1750 à 1790.

Ecole Centrale du Département de l’Indre sous le Directoire.

Ecole secondaire à partir de 1802.

Collège Communal en 1810.

Lycée Impérial de 1853 à 1870.

Lycée National de 1870 à 1949.

Lycée Jean Giraudoux depuis 1949.


Musée du Lycée Jean Giraudoux


            BREF HISTORIQUE


1979. Création du Musée par Jacques GRESLIER (Elève de 1951 à 1958 et Professeur d'Histoire-Géographie de 1965 à 2000), à l’initiative des deux Associations d’anciens élèves et avec de M. le Proviseur Mangeais. Celui-ci se situe au second étage de l’escalier d’honneur.

1995-1996. Installation du Musée au second étage. Salle principale : l’ancienne lingerie ; salle annexe : une partie de l’appartement des lingères. Crédits importants alloués par le Conseil Régional : lambris de frêne, moquette, éclairages, grande table, fauteuils, huit vitrines.

Janvier 1997. Le verglas paralyse en quelques heures Châteauroux et le Département de l’Indre. Le grand gel occasionne des ruptures de canalisations au-dessus du Musée. Collections en partie inondées. Prompte intervention de M. et Mme RUTARD ainsi que de M. et Mme Thibaut.

1997-1998. Remise en état des locaux. De nouveau, crédits importants alloués par le Conseil Régional. Les deux salles retrouvent leur aspect initial.

Juillet 2009.  Réalisation d’un inventaire sommaire des collections.


__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________


EXTRAIT D'UN ARTICLE DE LA NOUVELLE REPUBLIQUE (Bruno MASCLE)


"  Chante mal volontairement "

Etonnants sont les cahiers de punition pieusement conservés par Jacques GRESLIER. « Révision nulle en latin », « Chante mal volontairement », « Martyrise un de ses camarades », « Fait du latin en classe d'anglais », constituent des grands classiques qui valent à leurs auteurs deux heures de retenue, le jeudi après-midi. « Pour mauvaise conduite dans les rangs », cet élève est collé le jeudi 4 mars 1943. Ingénieux, et sans doute un peu pervers, son professeur lui assigne la tâche suivante : « Dessiner une lettre ornée avec des initiales entrelacées en caractères modernes dans un losange de six à huit côtés ». Ouille, ouille, ouille…

Beaucoup plus émouvante est la punition infligée à ces jeunes garçons dont un GERBAUD – très certainement François – le 8 juin 1944 : « Ne se sont pas rendus à l'abri désigné pendant l'alerte ». Et que dire du registre des élèves admis à l'infirmerie, couvrant la période 1871 à 1885 ? Lavements, tisanes, sangsue : la médication est encore très rudimentaire. De nombreux élèves sont aussi soignés à la quinine. « Très certainement des garçons venant de la Brenne où régnaient alors les fièvres », souligne Jacques GRESLIER. Pas de doute : la visite s'impose !


__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

DIVERS ARTICLES DE LA BOUINOTTE MIS EN LIGNE AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE SA DIECTION  (cliquer sur les images pour lire les articles)





 



__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________


 __________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 EQUIPE DE RUGBY DU LYCEE ANNEE 1916-1917